Friday, April 19, 2013

Only you


C’est impossible. Impossible que tu ne m’aies pas remarqué. Nous sommes dans les même cercles. Nous nous retrouvons toujours dans les même soirées. Et depuis la première fois que je t’ai vu, j’ai su. Su que je te voulais. Su que ton corps me hanterait. Ce que je ne savais pas par contre, c’est qu’il n’y a pas que ton corps qui m’intéresserait. Au fil des conversations, j’ai appris à te connaître. J’ai découvert ton humour, ta douceur, ta profondeur. Ce n’est plus ton corps qui hante mes rêves, c’est toi. Entièrement toi.

Mais je suis invisible. Je suis là, devant toi, et tu ne me vois pas. Je saute, je te fais des grands signes, mais tu ne réagis pas. Je suis prêt à tout pour toi. Je ne pense qu’à toi. Je te veux, mais tu ne me veux pas. Pourtant je ne suis pas moche, loin de là. Je pensais être quelqu’un d’intéressant, de drôle. Tu me fais douter. Je ne comprends pas. Je sais que je me débrouille bien. Toutes ces filles que je dois repousser parce que c’est toi qui m’intéresse le prouvent. Explique moi, dis moi ce qu’il me faut faire pour t’avoir. Je le ferai. Pour toi, je le ferai.

Mais non, j’ai beau tout tenter, même l’indifférence, rien ne marche. Je reste invisible à tes yeux. Pas comme lui. Ou lui. Ou même elle. Tu me déroutes. Encore une fois, je vais rentrer avec une inconnue. Une inconnue qui n’est pas toi. Une inconnue que je ne rappellerai pas. Une inconnue que je ne regarderai pas. Parce qu’elle n’est pas toi. Et que je ne veux que toi.

Saturday, April 13, 2013

Same mistake


Quel con.

Pourquoi ai-je fait ça ? Je le savais pourtant. Je savais qu’il ne fallait pas le faire. Et c’est pas comme ci j’avais douté. Non. Dès que l’idée est apparue dans mon esprit j’ai su. Su que c’était une connerie. Su que le faire serait la goutte de trop. Mais je l’ai fait quand même. Je ne suis pas bien en ce moment, et c’est toi qui en paie le prix. Belle façon de te remercier de ton affection, de ta présence, de ton aide.

Je me suis toujours considéré comme un mec bien. Quelqu’un qui ne fait pas mal aux autres. Quelqu’un qui est disponible quand il y a besoin. Quelqu’un qui sait écouter. Évidemment, j’ai aussi toujours su au fond de moi que si je n’ai jamais agi comme un connard, c’est principalement parce que je n’en ai jamais eu l’occasion. En tous cas avant ce soir. Et bizarrement, dès que j’ai eu à choisir, j’ai plongé la tête la première dans le monde des hommes, des vrais, de ceux en qui on ne peut avoir confiance.

Heureusement ce n’était rien de grave. Tu me le pardonneras, je le sais. Mais moi je ne me pardonnerai pas. J’aurai toujours cet acte dans ma tête. Toujours cette parole cinglante que je n’aurai jamais dû te dire, surtout que tu ne le mérites pas. Mais ce qui est fait est fait. Je sais donc que je ne suis pas un mec bien. Maintenant j’attends. J’attends ton départ que je sais inévitable. Tu ne t’en doutes pas encore, mais ce soir j’ai déclenché la fin de notre histoire. Je l’ai déjà vécu, et comme un idiot je n’ai pas retenu la leçon de mes erreurs passées.

Quel connard.